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Arbre

des 

débats

Nous avons reconstitué les différentes arènes de la controverse et les sous débats qui la traversent. Les acteurs défendent leurs point de vue dans différentes arènes publiques ou privées , scientifiques ou politiques cela contribue à alimenter le débat et participe à leur renforcement ou à leur l'évolution. 

Choix politiques

"sur le rôle dévolu à la technologie, sur ses effets sur les libertés fondamentales des individus, sur la place de l’humain à l’ère numérique. Ces choix dessineront certains contours du monde de demain. Le débat ne doit donc pas se résumer à un examen technique des potentialités d’usage et de l’efficacité de cette technologie. Il ne peut davantage avoir pour simple objectif de savoir comment rendre acceptable par les citoyens une technologie dont la nécessité s’imposerait de manière évidente. Car tel n’est pas le cas : le sujet est complexe et mérite un débat lucide et approfondi. C’est donc l’objet du débat que de déterminer dans quels cas la reconnaissance faciale est nécessaire dans notre société démocratique, et ceux dans lesquels elle ne l’est pas."

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LA CNIL

Mouvement

artistique

« Le Dazzle Club est un groupe d’activistes réunissant quelques résidents londoniens pour dénoncer les dérives de l’utilisation des caméras de surveillance publiques dotées de reconnaissance faciale. Ses membres se réunissent une fois par mois en peignant leur visage avant de parcourir les rues de Londres. Ils pensent que leur stratagème peut tromper le système de surveillance faciale. Les membres du Dazzle Club appliquent les peintures sur leur visage d’une manière spécifique pour tromper les caméras, notamment en essayant d’effacer leur nez ou en déformant les contours de leurs yeux »

 

Article de itsocial du 21/01/2020 par Léa Faure

Augmentation

de l'usage

" La reconnaissance faciale évoque un imaginaire inquiétant de surveillance généralisée et de dystopie, à mi-chemin entre le 1984 prophétique de George Orwell et la très actuelle série à succès Black Mirror. Déjà utilisée dans plusieurs pays, cette technologie est pourtant appelée à faire de plus en plus partie de notre univers quotidien. Il est donc urgent de la dissocier des fantasmes. "

​

citation d'un article Le Monde

Totalitarisme

Dans son livre "les furtifs", Alain Damasio nous montre une société dystopique en 2040 sous le contrôle des entreprises et ou tous le monde surveille tous le monde. Une société ultra-libéral , privatisée et où tout les faits et gestes sont surveillés. Une société où la traçabilité de l'individu fait partie intégrante du quotidien : " prélever de l’information sur vous, et à vous proposer dans l’espace réel des pubs personnalisées qui vous correspondent "

 

Alain Damasio, auteur 

Généralisation

" Les progrès liés au développement de l’intelligence artificielle, en particulier l’apprentissage profond (deep learning) ont permis aux outils de reconnaissance faciale de devenir beaucoup plus per- formants. Ils semblent aujourd’hui à la portée de tous : applica- tions pour smartphone, paiement automatique, contrôle d’identité aux frontières...

Souvent méconnue des citoyens, une large économie se déve- loppe autour de l’exploitation des données et s’accompagne de nombreuses craintes quant aux applications qui pourraient porter atteinte aux libertés fondamentales.

Il semble nécessaire d’élaborer un cadre législatif d’expérimentation afin de tester ces dispositifs en conditions ré- elles et garantir notre souveraineté pour ne pas être dépendant des solutions mises au point par les géants du numérique, puis de définir un cadre de régulation au plus près des usages. "

 

citation de : M. Didier Baichère, Député, Vice-Président

RECONNAISSANCE

FACIALE

Sphère politique

Sphère publique

Sphère privée

Sphère technique /

scientifique

Légende
Légende

Éducation

À la veille des élections régionales de 2010, de graves agressions d’élèves dans trois lycées franciliens, dont l’une a entraîné la mort d’un adolescent, ont réactivé en France le débat autour de la vidéosurveillance dans les établissements scolaires. Pour lutter contre les intrusions. Le gouvernement a en effet souhaité équiper systématiquement de cette technologie les collèges et les lycées les plus « exposés ». Promues comme la principale solution pour prévenir la délinquance dans les espaces publics, les caméras de surveillance seraient donc également la solution la plus appropriée pour lutter contre les « violences scolaires ».

 

Tanguy Le Goff chercheur

Durabilité

“Si la vidéosurveillance peut soutenir plusieurs types d’activités (aide au déploiement des forces de police, prévention des comportements déviants, aide à l’identification et à la constitution de preuve) comme le souligne Brown dans son rapport, il paraît inconcevable qu’un même système puisse servir durablement tous ces objectifs en même temps, avec la même intensité et avec les mêmes opérateurs placés aux commandes. D’autant que, dans la pratique, s’y ajoutent encore des objectifs éminemment politiques, ceux des autorités locales qui soutiennent les implantations pour restaurer l’image de

leur cité, stimuler l’économie et apporter une réponse au sentiment d’insécurité des électeurs.”

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“À Kansas City par exemple, Kelling et son équipe avaient montré qu’une présence renforcée de véhicules de police dans certains quartiers de la ville n’avait pas d’« effet discernable » sur les taux de criminalité et, de façon plus générale, sur le maintien de l’ordre 39. Ceci ne veut pas dire que ces patrouilles (ou la vidéosurveillance) ne sont d’aucune utilité dans la gestion des désordres urbains. Mais simplement que des objectifs précis et réalistes doivent être définis et les efforts engagés ciblés, pour obtenir des résultats significatifs.”

 

Éric HEILMANN Maître de conférences - Université Louis Pasteur de Strasbourg Marie-Noëlle MORNET Doctorante - Université Robert Schuman de Strasbourg

AUTRES

ASPECTS

Sphère politique

Sphère publique

Sphère privée

Sphère technique /

scientifique

Légende
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Délinquance déplacée

“La délinquance ne diminue pas elle est déplacée. Lorsque les rues de Nîmes ont été  équipée en caméras, les trafics de stupéfiants ont trouvé les rues des villes aux alentours exemple Arles ou dans des quartiers  aux alentours.”


Jean Launay, coprésident de la section nîmoise de la Ligue des droits de l'homme.

Délinquance déplacée

Anticipation

“Le côté intéressant des ces systèmes de surveillance, c'est la possibilité d'identifier les terroristes avant d'agir, c’est aussi mettre en place en fonction des besoins des citoyens et permettre d’intervenir le trafic de stupéfiants,les incivilités et le vandalisme.”


Bernard Meyer, Adjoint à la sécurité de la ville de Plaisir. 12 may. 2019,

Vie privée

“En france c’est interdit de se cacher le visage, ces systèmes sont utilisés pour surveiller les travailleurs dans l’industrie. Risque de disparition total de la vie privé, rendre faibles des personnes qui sont en contre du gouvernement, ces systèmes sont ouvertes au public general, anticiper les effets de la vidéosurveillance.”  


Fabrice Epelboin, Enseignant, Sciences Po Paris: 7 sep. 2017

Réalité

"Nîmes fait partie des villes les plus vidéosurveillées depuis le début des années 2000. La municipalité est intéressée par les innovations, l’intelligence artificielle. Comme Nice, elle veut être en pointe sur ces dossiers". 04/06/2019

les caméras ne permettent pas de nous protéger réellement de la délinquance : "À Marseille, par exemple, sur 60.000 faits de délinquance, seuls 105 ont été élucidés grâce à la vidéosurveillance, c'est-à-dire 0,17%. Les délinquants, ils savent qu'il y a une caméra, ils vont à côté." 11 juin 2019,


Jean Launay, coprésident de la section nîmoise de la Ligue des droits de l'homme.

Surveillance paranoïaque

“C’est un modèle de société paranoïaque où l’ennemie est parmis nous, c’est dommage que l’on ne perçoive pas le caractère paranoïaque de cette idée, qui dit qu’il faudrait en permanence devoir surveiller tout le monde.Pour avoir une telle représentation de la société il faut vivre sois même dans la peur ”

 

“1% des images sont exploitables” 

“98% des attentats qui ont été empêchés, l’ont été par des renseignements humains”

 

Laurent Mucchielli sociologue directeur de recherche CNRS

Sphère politique

Sphère publique

Sphère privée

Sphère technique /

scientifique

Légende
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FIABILITÉ

Un futur débat

«L'important, c'est qu'on puisse ouvrir le débat. Je n'ai pas d'avis tranché sur cette question mais tout ce qui peut contribuer à la sécurité des Français va dans le bon sens, en veillant systématiquement à ce que les libertés individuelles ne soient pas mises en jeu», a déclaré le ministre, à Nice pour l'arrivée d'un renfort de 20 policiers affecté à deux quartiers sensibles. «Très heureux qu'on puisse travailler sur l'expérimentation menée à Nice», l'ancien socialiste a salué «l'ambition sécuritaire» de Christian Estrosi. «c'est grâce à la vidéo que nous avons pu retrouver l'auteur présumé et l'interpeller. Mais c'est un travail qui a été fait image par image avec des policiers derrière chacun des écrans: la reconnaissance faciale peut permettre d'aller plus vite»


Christophe Castaner, Ministre de l’intérieur 21 juin 2019.

Équipement

« 999 caméras, et une caméra pour 343 habitants. A Paris, il y en a une pour

1 532, et je suis à peu près convaincu que si Paris avait été équipé du même réseau que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés. » 

 

Christian Estrosi, candidat à sa propre succession pour la mairie de Nice, 18 février 2020

Contre les incivilités

Le maire de Nîmes veut bâtir un nouveau centre superviseur urbain, pour répondre à l'augmentation du nombre de caméras (la ville en compte 421 aujourd'hui, 200 nouvelles seront mises en place). Les effectifs de police devraient aussi être augmentés avec la création d'une équipe volante "pour faciliter les interventions sur toute la Ville", d'une "brigade tranquillité pour lutter contre les incivilités" et d'une police des transports, 


Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes: 21 février 2020

Efficacité

L'adjoint de la sécurité de la ville de Nîmes affirme de son côté que 10% des arrestations sont permises grâce aux caméras de vidéoprotection. Une centaine de caméras doivent encore être installées, à raison d'une vingtaine par an.


Richard Tiberino adjoint au maire de la ville de Nîmes, délégué à la sécurité et membre du bureau de Nîmes métropole et délégué à la vidéoprotection  11 juin 2019,

Demande des citoyens

« En 2003 nous avons installé les 20 premières caméras, aujourd’hui la ville de Nîmes en comptabilise 421. Leurs efficacités n‘est plus à prouver car elles ont permi de réaliser 720 interpellations, en majeure partie, pour des actes de délinquance des vols avec violence ou des cambriolages. Le centre ville concentre 60% des délits. 70% des caméras sont situées en centre ville et 28% sont situées en périphérie. Les nîmois réclament plus de caméras :  

400 demandes sont actuellement en attentes. Elles sont faites par des particuliers, commerçants et des comités de quartier. Le pôle de sécurité CSU (Centre de Surveillance Urbain) gère l’agglomération qui compte 15 communes. Le parc de caméras et les serveurs ont été renouvelé il y a 3 ans. 

La transmissions est faite au moyen de la fibre. Ce sont des caméras de très haute définition exemple : Celle qui est située au croisement du Carré d’Art et de la rue Général Perrier peut réaliser un zoom de plus d’une centaine de mètres. »

 

Mr Richard Tiberino adjoint au maire de la ville de Nîmes, délégué à la sécurité et membre du bureau de Nîmes métropole et délégué à la vidéo protection

Habitats

« Je pense qu’il est nécessaire pour un pays d’être à la pointe de la technologie il y a une véritable guerre, une course à la technologie qu’il ne faut pas perdre et perdre de vue. Les criminels rivalisent, tous les jours d’ingéniosité, pour enfreindre les lois et contrer les systèmes de défense ce qui contraint les états à sans cesse rester dans la course et dans mon secteur d’activité nous devons au maximum le rester aussi. »

 

Mr PM, commercial dans d’une entreprise française qui conçoit et vend de la domotique.

Utilisation

Dans son livre, elle présente différents acteurs privées et publics qui utilisent la vidéosurveillance qu’elle caractérise comme couteau suisse de la sécurité. Elle démontre les limites de cette vidéosurveillance et les incidents sur la vie privée des gens. Elle se place clairement contre cette pratique dans son argumentation qui vient envahir le quotidien.

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Elodie Lemaire, L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance »

Subjectivité

Les systèmes de vidéoprotection ne sont pas intelligentss même si ses producteurs le disent, il y a des humains derrière ces caméras, des êtres avec subjectivité. c'est une surveillance généralisée, il y a aucune liberté, aucune vie privée possible avec ca, non. Les cas de vandalisme sur la structure publique ne sont pas bcp, représentent le 3% de cas, presque rien, les premier caméras installées à (je comprends pas le nom de la ville) n’a pas diminué le vandalisme mais le budget l’a fait augmenter 80% en 4 ans. c’est mieux d’avoir des agents sur la rue. 


Pierre Déjean, Président de la fédération des Yvelines de La Ligue des Droits de l’Homme: 12 may. 2019,

SÉCURITÉ

Sphère politique

Sphère publique

Sphère privée

Sphère technique /

scientifique

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